Premier chagrin d'amour dure toujours
Notre premier chagrin d'amour dure toujours !
Dans mon plus secret jardin, il hante mes jours,
Où l'amertume assaille mon coeur esseulé,
Du parfum du premier baiser, là, recelé !!!
Après maintes amours fugaces de ma vie,
Qui tant de précieuses années m'ont ravies,
Dans la barque du temps s'attardent mes pas,
Du temps lointain qu'idylle naissante sapa !
Que je souffle un peu fort sur les cendres fumantes !
Qu'un cri éperdu jette mon ame démente !
Seul écho à mes angoissants appels tardifs,
La vie cruelle me ravivant l'instant furtif !!
O ! premier baiser volé ou dérobée,
Mes lèvres en sont toutes restées imbibées !
Douces effluves ineffaçables qui m'enivraient,
Tandis que l'ombre déja se pointait !
Insatiables nous melions nos souffles avides !
Hors de nos étreintes s'instaurait le vide !
Enlacés nous chutions dans le sable brulant,
Eclaboussés du soleil, scellant nos élans !
Nous croquions à pleines dents le fruits défendu !
La vie nous appelait et semblait notre dû !
Aussi que nous importait d'etre mis au fers !
Qu'importait de se retrouver dans les enfers !!
Le doute si néfaste entama ses ravages,
Subrepticement écartant nos deux rivages !
Notre jeune age cédait aux assauts du sort,
Alors que chutant du nid, prenions notre essort !!
De notre Icare le soleil brula les ailes !
La mante repue mange le male par zèle !
Ainsi l'absolu de notre amour Cornélien,
Ne saurait que dans les cieux renouer son lien !!!
Notre premier chagrin d'amour dure toujours !
Dans mon plus secret jardin, il hante mes jours,
Où l'amertume assaille mon coeur esseulé,
Du parfum du premier baiser, là, recelé !!!
Après maintes amours fugaces de ma vie,
Qui tant de précieuses années m'ont ravies,
Dans la barque du temps s'attardent mes pas,
Du temps lointain qu'idylle naissante sapa !
Que je souffle un peu fort sur les cendres fumantes !
Qu'un cri éperdu jette mon ame démente !
Seul écho à mes angoissants appels tardifs,
La vie cruelle me ravivant l'instant furtif !!
O ! premier baiser volé ou dérobée,
Mes lèvres en sont toutes restées imbibées !
Douces effluves ineffaçables qui m'enivraient,
Tandis que l'ombre déja se pointait !
Insatiables nous melions nos souffles avides !
Hors de nos étreintes s'instaurait le vide !
Enlacés nous chutions dans le sable brulant,
Eclaboussés du soleil, scellant nos élans !
Nous croquions à pleines dents le fruits défendu !
La vie nous appelait et semblait notre dû !
Aussi que nous importait d'etre mis au fers !
Qu'importait de se retrouver dans les enfers !!
Le doute si néfaste entama ses ravages,
Subrepticement écartant nos deux rivages !
Notre jeune age cédait aux assauts du sort,
Alors que chutant du nid, prenions notre essort !!
De notre Icare le soleil brula les ailes !
La mante repue mange le male par zèle !
Ainsi l'absolu de notre amour Cornélien,
Ne saurait que dans les cieux renouer son lien !!!