L'Armoire !
La fillette dépouillée pour toujours de son chant,
Les volets de ses yeux sont noyés dans l’ombre,
L’angelot séjourne, guidé par tout ce qui se sent !
Son esprit décode le langage habillé de sombre.
Peur de l'orage! La fenêtre bousculée par les cieux,
Les coups de vent persiflent des mots macabres,
Murée dans cette armoire priant. Ô le Bon Dieu!
Poupée et oreiller protègent ils des palabres?
Le grand froid engourdit ses petits petons nus,
Les mains campées en bouchon sur ses oreilles,
Chahute l'absence et les néants absolus,
Par sa chair négligée, en ses longs temps de veille.
Aveugle, muette de vie , tel est son domaine,
Ce qu’elle songe ou avoisine a la même couleur,
Jantille de noir est la garde robe de la semaine
Le silence joue l'ami en son cœur, un fossoyeur .
LILASYS .
La fillette dépouillée pour toujours de son chant,
Les volets de ses yeux sont noyés dans l’ombre,
L’angelot séjourne, guidé par tout ce qui se sent !
Son esprit décode le langage habillé de sombre.
Peur de l'orage! La fenêtre bousculée par les cieux,
Les coups de vent persiflent des mots macabres,
Murée dans cette armoire priant. Ô le Bon Dieu!
Poupée et oreiller protègent ils des palabres?
Le grand froid engourdit ses petits petons nus,
Les mains campées en bouchon sur ses oreilles,
Chahute l'absence et les néants absolus,
Par sa chair négligée, en ses longs temps de veille.
Aveugle, muette de vie , tel est son domaine,
Ce qu’elle songe ou avoisine a la même couleur,
Jantille de noir est la garde robe de la semaine
Le silence joue l'ami en son cœur, un fossoyeur .
LILASYS .