La mort
( non fictif )
OUI, je l'ai vue, ressentie, telle une pieuvre géante,
M'enserrant dans ses nombreux, visqueux tentacules,
Impuissant, atterré, dans sa gueule béante !
Pourtant encore, souffle de vie gesticule !
Criant au secours dans un monde ouaté, insensible,
D'infirmières bien affairées mais incrédules,
Devant mes folles angoisses toutes impassibles,
D'hôpital, où j'étais " numéro ridicule" !
Au dernier instant, la vie a repris ses droits !
Après pâleur de la mort, prévalait survie !
Simple piqûre fit bête, lâcher sa proie,
Anodin geste qui, votre destin dévie !
Suivit la perfusion, où gouttes salvatrices,
Inlassablement, s'immiscèrent dans mon sang,
Et, dont inquiet, je guettais les moindres caprices,
Car ma foi de vivre, en elles, se déversant !!!
( non fictif )
OUI, je l'ai vue, ressentie, telle une pieuvre géante,
M'enserrant dans ses nombreux, visqueux tentacules,
Impuissant, atterré, dans sa gueule béante !
Pourtant encore, souffle de vie gesticule !
Criant au secours dans un monde ouaté, insensible,
D'infirmières bien affairées mais incrédules,
Devant mes folles angoisses toutes impassibles,
D'hôpital, où j'étais " numéro ridicule" !
Au dernier instant, la vie a repris ses droits !
Après pâleur de la mort, prévalait survie !
Simple piqûre fit bête, lâcher sa proie,
Anodin geste qui, votre destin dévie !
Suivit la perfusion, où gouttes salvatrices,
Inlassablement, s'immiscèrent dans mon sang,
Et, dont inquiet, je guettais les moindres caprices,
Car ma foi de vivre, en elles, se déversant !!!