EXHIBITION
Blondes, rousses, brunes
Ou encore décolorées,
Elles passent leurs journées
Devant une webcam ;
Pour exciter la flamme
Elles dévoilent leur lune…
Plus de dix huit ans,
Elles sont macqués
Par des réseaux marqués
Du sceau maffieux
Bannis des cieux
De ce monde si brigand…
Leur mégalo virtuelle,
Les rend artificielles
Totalement intemporelles,
Surtout plus femelles,
Pas du tout pucelles,
Encore moins jouvencelles…
Noires, jaunes, blanches
De tous les pays
Europe, Afrique, Asie
Même des Etats-unis
Pays de l’est ou Russie,
Aucunes n’ont l’âme toute blanche…
Elles soldent leur fin de mois
En s’offrant les émois
De petits fornicateurs
Jeunes ou vieux grigous
Mateurs et branleurs
Machos et avares de leurs sous…
A ce jeu pervers et malsain,
Tout le monde prend son pied
En pensant avoir la main
Sur le plus honnête et faible ;
Mais à ce jeu il n’y en a aucun
À connaître où en est la fin…
Tous sont dans un piège
Où a un moment donné
Le jeu les submerge,
Les rend dingues et enragés
Pour garder la meilleure place,
Ils se tuent et deviennent plus voraces
Alors les blondes, rousses et brunes,
Les Noires, blanches ou jaunes
Sont réduites à la prostitution
Corps et âme sans distinction,
Jeter en pâture à la fornication
De ces félins sortis de leur faune…
Une jungle corruptrice, où,
De tous âges, jeunes ou vieux grigous
Lambdas, illustres ou notables,
L’instinct bestial du plus fort
Soumet à la dîme, le plus faible
Jusqu’à la déchéance de sa mise à mort…
Georges Adrien Paradis à Limoux le 31 mars 2012 à 1h00
Blondes, rousses, brunes
Ou encore décolorées,
Elles passent leurs journées
Devant une webcam ;
Pour exciter la flamme
Elles dévoilent leur lune…
Plus de dix huit ans,
Elles sont macqués
Par des réseaux marqués
Du sceau maffieux
Bannis des cieux
De ce monde si brigand…
Leur mégalo virtuelle,
Les rend artificielles
Totalement intemporelles,
Surtout plus femelles,
Pas du tout pucelles,
Encore moins jouvencelles…
Noires, jaunes, blanches
De tous les pays
Europe, Afrique, Asie
Même des Etats-unis
Pays de l’est ou Russie,
Aucunes n’ont l’âme toute blanche…
Elles soldent leur fin de mois
En s’offrant les émois
De petits fornicateurs
Jeunes ou vieux grigous
Mateurs et branleurs
Machos et avares de leurs sous…
A ce jeu pervers et malsain,
Tout le monde prend son pied
En pensant avoir la main
Sur le plus honnête et faible ;
Mais à ce jeu il n’y en a aucun
À connaître où en est la fin…
Tous sont dans un piège
Où a un moment donné
Le jeu les submerge,
Les rend dingues et enragés
Pour garder la meilleure place,
Ils se tuent et deviennent plus voraces
Alors les blondes, rousses et brunes,
Les Noires, blanches ou jaunes
Sont réduites à la prostitution
Corps et âme sans distinction,
Jeter en pâture à la fornication
De ces félins sortis de leur faune…
Une jungle corruptrice, où,
De tous âges, jeunes ou vieux grigous
Lambdas, illustres ou notables,
L’instinct bestial du plus fort
Soumet à la dîme, le plus faible
Jusqu’à la déchéance de sa mise à mort…
Georges Adrien Paradis à Limoux le 31 mars 2012 à 1h00