Plié dans un linceul mon corps sur la civière,
je songe enfin seul, libéré d’un enfer,
aux remous incessants, reflux d’une rivière
sanguinolente, aux portes rivées en fer !.
L’écluse régule mes rancœurs successives,
une larme versée immacule les flots
d’images réfléchies aux lueurs excessives,
puis baigne mes pensées bercées par le reflot !.
Le clapotis de l’eau émoustille mes sens,
je dérive embarqué sur une onde puissante,
vers un monde lointain je vogue à contresens,
happé par des courants aux forces saisissantes !.
Dois-je espérer ? enfin croire au mirage ?.
J’écoute en silence ma raison qui divague,
mon âme s’enfuit avec force avec rage,
au sein de l’univers, mon esprit girovague.
je songe enfin seul, libéré d’un enfer,
aux remous incessants, reflux d’une rivière
sanguinolente, aux portes rivées en fer !.
L’écluse régule mes rancœurs successives,
une larme versée immacule les flots
d’images réfléchies aux lueurs excessives,
puis baigne mes pensées bercées par le reflot !.
Le clapotis de l’eau émoustille mes sens,
je dérive embarqué sur une onde puissante,
vers un monde lointain je vogue à contresens,
happé par des courants aux forces saisissantes !.
Dois-je espérer ? enfin croire au mirage ?.
J’écoute en silence ma raison qui divague,
mon âme s’enfuit avec force avec rage,
au sein de l’univers, mon esprit girovague.
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