Ô nuit dont je me suis délectée,
Songe d'un trop plein d'humanité,
Ai-je eu tord de cesser de m'aimer ?
Car à cela je suis condamnée.
Ô ma vie que je te redoutait,
Quand dans mon cœur le tonnerre grondait,
Quand en moi le monstre se cachait...
Éclats d'une vie qui me brisait.
Ô rêve d'un espoir absolu,
Je porte le deuil d'un temps perdu,
Où les enfants jouaient dans la rue,
Où mon âme n'était pas corrompue.
Ô destin qui me ronge le sang !
Accepte les larmes d'une enfant,
Penchée sur le corps d'un parent,
À qui la nuit a volé le temps.
Ô vie qui cache en elle la mort,
Ne me dis pas que ce soir j'ai tort !
J'ai fait le deuil de ma normalité,
J'ai fait le deuil de mon humanité...
Ne me reste qu'a faire le deuil dernier :
Celui de ma raison qui, brisée,
Ne me permettra plus d'exister.
Ô mort je t'en prie vient me trouver.
Songe d'un trop plein d'humanité,
Ai-je eu tord de cesser de m'aimer ?
Car à cela je suis condamnée.
Ô ma vie que je te redoutait,
Quand dans mon cœur le tonnerre grondait,
Quand en moi le monstre se cachait...
Éclats d'une vie qui me brisait.
Ô rêve d'un espoir absolu,
Je porte le deuil d'un temps perdu,
Où les enfants jouaient dans la rue,
Où mon âme n'était pas corrompue.
Ô destin qui me ronge le sang !
Accepte les larmes d'une enfant,
Penchée sur le corps d'un parent,
À qui la nuit a volé le temps.
Ô vie qui cache en elle la mort,
Ne me dis pas que ce soir j'ai tort !
J'ai fait le deuil de ma normalité,
J'ai fait le deuil de mon humanité...
Ne me reste qu'a faire le deuil dernier :
Celui de ma raison qui, brisée,
Ne me permettra plus d'exister.
Ô mort je t'en prie vient me trouver.